En plein cœur de juillet, alors que les floraisons de début de saison s’essoufflent, une plante attire l’œil par ses fleurs gonflées comme des ballons prêts à éclater. Le Platycodon grandiflorus, aussi appelé « balloon flower », transforme les massifs avec ses clochettes étoilées et sa silhouette légère. Pourtant, il reste discret dans les jardineries comme dans les jardins. Et si c’était le moment de lui faire une place ?
Plante facile, graphique et fidèle, le Platycodon coche toutes les cases pour un été sans effort. Voici comment l’adopter — en pleine terre comme en pot — et le faire fleurir tout l’été.
Sommaire
Pourquoi planter un Platycodon dans son jardin en été ?
Le Platycodon offre une floraison spectaculaire pile au bon moment : de juin à août, quand beaucoup d’autres vivaces déclinent. Ses grandes fleurs en forme d’étoile apportent une touche graphique aux massifs et son feuillage reste net toute la saison.
Ses boutons floraux sont uniques : avant d’éclore, ils se gonflent comme de petits ballons, d’où son surnom de « balloon flower ». Ce détail amuse les enfants autant qu’il intrigue les adultes. C’est une plante qu’on regarde évoluer chaque jour, sans s’en lasser.
En bordure, en rocaille ou même dans une grande jardinière, il structure les plantations sans alourdir l’ensemble. Il existe en bleu violacé, mais aussi en blanc ou rose pâle, parfait pour des scènes plus douces.
Quels sont les besoins du Platycodon pour bien pousser ?
Le Platycodon aime les expositions ensoleillées mais tolère la mi-ombre, surtout en climat chaud. Il a besoin d’un sol léger, bien drainé, ni trop riche ni trop humide. Une fois installé, il devient très résistant à la sécheresse.
Un excès d’eau ou un sol trop compact favorisent la pourriture de ses racines charnues. C’est pourquoi il vaut mieux éviter les terres argileuses non amendées. Un sol ameubli avec du compost, et éventuellement un paillage léger, suffisent pour le maintenir en pleine forme.
“Attention : ne déplacez jamais un Platycodon installé depuis plusieurs années. Sa racine pivotante n’aime pas être dérangée et il risque de dépérir.”
Comment faire refleurir un Platycodon jusqu’en août ?
Pour prolonger sa floraison, supprimez régulièrement les fleurs fanées. Cela empêche la montée en graine et stimule l’apparition de nouveaux boutons floraux. Ce petit geste hebdomadaire change tout.
Vous pouvez aussi tailler légèrement les tiges en mai : cela favorise un port plus compact et évite qu’elles ne s’affaissent sous le poids des fleurs en été. En massifs, associez-le à des vivaces de hauteur similaire comme les hémérocalles, les échinacées ou les sédums. Cela prolonge l’intérêt visuel sans trou de floraison.
Le Platycodon peut-il pousser en pot sur un balcon ?
Oui, il pousse très bien en pot à condition de respecter quelques règles : choisissez un pot profond (à cause de sa racine pivotante), utilisez un terreau léger, et assurez un bon drainage avec une couche de billes d’argile ou de gravier au fond.
En pot, le Platycodon peut vivre plusieurs années sans rempotage, tant qu’il est protégé du gel en hiver. Placez-le dans un endroit ensoleillé, arrosez modérément et admirez ses fleurs originales de juin à août. Peu sensible aux maladies, il convient aussi bien aux jardiniers débutants qu’aux amateurs exigeants.
Le Platycodon est-il une plante originale à observer au jardin ?
Ce qui rend le Platycodon vraiment attachant, c’est sa manière de fleurir. Observer chaque jour ses boutons gonfler lentement, puis s’ouvrir en étoiles parfaites, devient vite un rituel apaisant. Il ne se contente pas d’être décoratif : il capte l’attention, crée de l’émotion et incite à ralentir.
On l’adopte souvent pour son aspect insolite… et on finit par ne plus vouloir s’en passer. Fidèle, rustique, sans entretien lourd, il trouve naturellement sa place dans tous les jardins où l’on cherche à allier esthétique, simplicité et originalité.
Mis à jour le 12 juillet 2025
