Publié par Michel

En décembre, cette astuce permet de faire refleurir un amaryllis après Noël

12 décembre 2025

amaryllis
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En plein mois de décembre, l’amaryllis attire tous les regards. Ses fleurs spectaculaires s’ouvrent souvent quand le jardin est endormi, apportant une touche de couleur pendant les fêtes. Puis, après Noël, tout s’arrête brutalement. Les fleurs fanent, la tige se vide, et la plante semble avoir accompli sa mission. Beaucoup pensent alors qu’il n’y a plus rien à faire, que ce bulbe était programmé pour un seul hiver. Ce sentiment est répandu, et pourtant, c’est précisément à ce moment-là que se joue la suite. Car un amaryllis ne se sauve pas au printemps ni en été, mais bien dès décembre, quand la floraison touche à sa fin.

Pourquoi tant d’amaryllis finissent à la poubelle après les fêtes

L’amaryllis est souvent offert comme un objet décoratif saisonnier. Vendu en pleine floraison, parfois même sans terre, il donne l’impression d’un feu d’artifice éphémère. Une fois les fleurs tombées, il perd immédiatement de sa superbe. Beaucoup coupent tout, cessent les arrosages, et rangent le pot dans un coin sombre, persuadés que le cycle est terminé.

Ce réflexe est compréhensible, mais il prive le bulbe d’une phase essentielle. Contrairement à ce que son apparence laisse croire, l’amaryllis n’est pas épuisé après avoir fleuri. Il entre simplement dans une période moins spectaculaire, mais décisive, durant laquelle il doit refaire ses réserves. Ignorer cette étape condamne presque toujours la floraison suivante.

Ce qui bloque réellement la refloraison d’un amaryllis

Le problème principal n’est ni la variété ni la taille du bulbe, mais le mauvais timing des gestes. Après Noël, beaucoup coupent les feuilles dès qu’elles apparaissent désordonnées ou envahissantes. Or, ces feuilles sont la clé de tout. Elles permettent au bulbe d’emmagasiner l’énergie nécessaire pour produire une future hampe florale.

Un autre frein fréquent vient du repos mal compris. Certains mettent le bulbe au sec trop tôt, dès janvier ou février, pensant bien faire. D’autres, au contraire, continuent d’arroser sans interruption toute l’année. Dans les deux cas, le cycle naturel est rompu, et l’amaryllis se contente de produire du feuillage, sans jamais refleurir.

« Un point mérite d’être clairement signalé : les amaryllis cultivés dans l’eau ou recouverts de cire ne sont pas faits pour durer. Sans terre, le bulbe utilise toutes ses réserves pour une seule floraison et ne peut pas se régénérer. Même avec de bons soins, ils ne redonnent presque jamais de fleurs. »

Le bon geste à adopter dès décembre après la floraison

L’astuce déterminante est simple, mais elle demande de la retenue. Lorsque les fleurs fanent, on coupe uniquement la hampe florale, sans toucher aux feuilles. Le pot reste à la lumière, idéalement près d’une fenêtre bien exposée. En décembre et en janvier, l’amaryllis doit continuer à vivre comme une plante verte.

Les arrosages restent modérés, mais réguliers, et un apport léger d’engrais peut aider le bulbe à se reconstituer. Plusieurs jardiniers amateurs notent que cette phase est souvent sous-estimée, alors qu’elle conditionne directement la qualité de la floraison suivante. Un feuillage bien vert à la fin de l’hiver est généralement bon signe.

Pourquoi le feuillage est plus important qu’on ne le pense

Sur de nombreux rebords de fenêtres, on voit des amaryllis avec de longues feuilles souples, parfois un peu envahissantes. Cela peut donner envie de tailler pour des raisons esthétiques. Pourtant, plus ces feuilles sont vigoureuses, plus le bulbe se renforce. Certains jardiniers vont même jusqu’à conserver la plante en pot légèrement serré, car un espace racinaire réduit incite le bulbe à concentrer son énergie sur la floraison plutôt que sur la croissance des racines.

Au printemps, quand la lumière augmente, beaucoup sortent leur amaryllis à l’extérieur, en prenant soin de l’habituer progressivement au soleil. Cette exposition plus intense favorise une recharge maximale du bulbe, à condition que le pot soit bien drainé.

Comment et quand provoquer le repos sans se tromper

Le repos ne commence pas en hiver, mais en été. Vers le milieu de l’été, lorsque la plante a bien profité de la lumière, on réduit progressivement les arrosages. Les feuilles jaunissent alors naturellement. À ce stade, on place le pot dans un endroit sombre et sec, à une température fraîche mais hors gel.

Ce repos dure généralement entre huit et dix semaines. Les jardiniers qui respectent cette pause observent souvent une meilleure floraison par la suite. À l’automne, il suffit de reprendre doucement les arrosages et de remettre le pot à la lumière pour voir apparaître une nouvelle tige florale en quelques semaines.

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Ce que l’expérience des jardiniers montre sur le long terme

Avec le temps, beaucoup constatent que les amaryllis conservés plusieurs années deviennent plus généreux. Les bulbes grossissent, certaines plantes produisent deux hampes florales, et le nombre de fleurs augmente. Ces résultats ne viennent pas de techniques compliquées, mais d’une régularité dans les soins et d’un respect du rythme naturel de la plante.

Décembre est donc loin d’être la fin de l’histoire. C’est souvent le point de départ discret d’une floraison future réussie, à condition d’accepter que la plante traverse des phases moins décoratives.

Et chez vous, que devient l’amaryllis une fois les fêtes passées ? Vos réussites, vos doutes ou vos échecs peuvent aider d’autres lecteurs : les commentaires sont ouverts pour partager vos pratiques.

Mis à jour le 12 décembre 2025

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Michel Dupont est un expert passionné en agriculture durable et fondateur de EcoleDagriculture.fr, une plateforme éducative innovante dédiée à la formation et au développement des compétences dans le secteur agricole. Retrouvons-nous sur : 👉 notre page Facebook ! Et partagez nos articles, commentez, c’est le meilleur moyen de nous soutenir !

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