La menthe qui végète, coincée dans son pot, paresseuse, perd ses feuilles et sa fraîcheur en plein été : ce scénario arrive souvent. On finit par se demander pourquoi cette belle plante ne réagit plus. Petite pêche motivée par l’envie d’un feuillage dense et parfumé, peu de gestes redonnent autant de pep à la menthe qu’un bon coup de coupe bien placé. Ensuite, tout change.
Sommaire
Pourquoi la menthe stagne-t-elle en août ?
Les fortes chaleurs, le sol qui s’assèche rapidement, et cette impression que la menthe se met en pause : voilà un combo qui freine la croissance. Elle s’étiole, ses tiges s’allongent mollement, les feuilles deviennent pâles. Le système racinaire, lui, peine à suivre le rythme, comme s’il ne savait plus où donner de la tête. Et si rien ne se fait, la touffe finit par s’épuiser.
Que se passe-t-il quand la menthe ne repousse pas ?
Au fil des jours, les tiges se rétrécissent, peu de nouvelles pousses apparaissent, et l’effet visuel baisse. Pas seulement un manque d’esthétique : une menthe affaiblie attire plus facilement les maladies, prend une allure négligée, et les mauvaises herbes profitent de sa faiblesse. Pour qui aime cuisiner frais ou ressentir le parfum d’une menthe vigoureuse, c’est une vraie frustration.
Comment redonner vie à la menthe en plein été ?
La solution tient dans une coupe effectuée peu avant la fin de l’été. Couper les tiges hautes, au-dessus d’un nœud, en supprimant les parties fatiguées, pousse la plante à repartir sur du frais. Plus intense ? Oui. Et même si cela paraît contre‑intuitif, cette coupe déclenche un réflexe de régénération. La menthe perce de nouvelles tiges, compactes, parfumées, comme réveillées.
« Protéger une menthe fatiguée avec une coupe maîtrisée en plein mois d’août, c’est lui permettre de renaître plus forte : une fois ouverte la bonne voie, la plante repart en force, et presque sans effort. » — avertissement : ne jamais tailler sous un soleil brûlant sans arroser juste après.
Concrètement, une taille à la cisaille propre, juste au niveau d’un bourgeon encore vert, stimuler ce qu’on pourrait appeler un réflexe vital. Le contact avec l’air juste au-dessous déclenche de nouvelles branches. Le sol reste humide, l’extraction du parfum reprend, la touffe se densifie très rapidement. Bien souvent, en une semaine, la différence est visible : la menthe quadruple presque son volume initial.
Les lecteurs ont apprécié : Pourquoi votre menthe s’épuise en été (et comment l’empêcher sans engrais chimiques)
Que disent les jardiniers qui ont essayé ce geste simple en août ?
Dans le quartier, on entend des retours ravis : « J’ai coupé la menthe début août, elle est reparti avec deux nouvelles têtes par tige en moins d’une semaine ». On observe que les jeunes pousses sont plus gourmandes, plus parfumées, et frisent plus vite. La coupe devient de facto un réflexe estival. Ce qui paraissait un risque à certains est devenu un geste attendu : la menthe se régénère, les mains sentent fort la chlorophylle. Et ça, ça fait sourire.
Et si on essayait ?
Après une coupe bien pensée, un peu d’eau au matin, peut‑être un peu d’ombre légère si le soleil tape fort, et tout peut repartir. Peu importe le niveau qu’on a, peu importe si le français est peu familier avec ce vocabulaire, le geste simple parle à tous, la vision du résultat est immédiate. Dites‑moi comment réagit votre menthe, ce qu’elle offre après cette coupe, j’aimerais savoir comment elle reprend vie chez vous.
Mis à jour le 16 août 2025